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Programmation de l'irrigation : Résolvez le mystère du moment de l'arrosage
Le potentiel hydrique est un meilleur indicateur de l'eau disponible dans la plante que la teneur en eau,
mais dans la plupart des situations de programmation de l'irrigation, il est utile de combiner les données des deux sondes.
Programmation de l'irrigation : Les doubles mesures résolvent le mystère du moment de l'arrosage
Bien que le potentiel hydrique soit un meilleur indicateur de l'eau disponible pour la plante que la teneur en eau, dans la plupart des situations de programmation de l'irrigation, il est utile de combiner les données des deux capteurs. En effet, la mesure de l'intensité du potentiel hydrique ne se traduit pas directement par la quantité d'eau stockée ou nécessaire. Les informations sur la teneur en eau sont également nécessaires dans des applications telles que la gestion de l'irrigation et les études sur le bilan hydrique.
La double mesure simplifie les décisions de programmation de l'irrigation
La valeur des doubles mesures peut être illustrée par des données provenant de la Brigham Young University Turf Farm, où des chercheurs étudient l'optimisation de la programmation de l'irrigation du gazon. Les parcelles de recherche étant situées dans un sol sablonneux où l'eau était librement disponible, les chercheurs ont mesuré à la fois le potentiel hydrique et la teneur en eau. La figure 1 explique pourquoi.
Les premières données sur le potentiel hydrique semblent inintéressantes, car elles indiquent une disponibilité en eau adéquate la plupart du temps, mais elles ne permettent pas de savoir si l'on a appliqué trop d'eau. En outre, lorsque le potentiel hydrique commence à changer, le sol atteint rapidement un état de stress. En l'espace de quelques jours, le gazon risque d'entrer en dormance. Les données sur le potentiel hydrique sont essentielles pour comprendre quand il est crucial d'arroser, mais comme les données ne changent pas avant qu'il ne soit presque trop tard, des données sur la teneur en eau sont également nécessaires.
Les capteurs d'humidité du sol complètent le tableau
Contrairement au potentiel hydrique, les données relatives à la teneur en eau (figure 2) sont plus dynamiques. Les données du capteur d'humidité du sol ne montrent pas seulement les changements subtils dus à l'absorption quotidienne d'eau, mais elles indiquent également la quantité d'eau à appliquer pour maintenir la zone racinaire à un niveau optimal. Cependant, avec les seules données relatives à la teneur en eau, il est impossible d'identifier un niveau optimal. Par exemple, si la teneur en eau varie fortement sur quatre ou cinq jours, les chercheurs pourraient supposer, sur la base de leurs observations sur le terrain, qu'il est temps d'irriguer. En réalité, ils ne savent pas grand-chose de la disponibilité de l'eau pour la plante. Il est donc utile de réunir les deux graphiques (figure 3).
La figure 3 illustre la situation de l'humidité totale du sol. Les chercheurs peuvent observer où la teneur en eau diminue et à partir de quel pourcentage les plantes commencent à stresser. Il est également possible de reconnaître quand le sol a trop d'eau : la teneur en eau est supérieure au niveau où les capteurs de potentiel hydrique commencent à détecter le stress de la plante. Grâce à ces informations, les chercheurs peuvent déterminer que la teneur en eau volumétrique optimale d'un gazon se situe entre 12 et 17 %. Toute valeur inférieure ou supérieure à cette fourchette correspond à un manque ou à un excès d'eau.
Les courbes de libération de l'humidité du sol expliquent la disponibilité totale de l'eau
Les doubles mesures permettent également de créer des courbes de restitution de l'humidité du sol in situ, comme celle ci-dessus (figure 4), qui détaillent la relation entre le potentiel hydrique et la teneur en eau. Les scientifiques peuvent évaluer ces courbes et comprendre de nombreux aspects du sol, tels que la conductivité hydraulique et la disponibilité totale de l'eau.
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Gaylon Campbell, physicien des sols de renommée mondiale, enseigne ce qu'il faut savoir pour élaborer des modèles simples de processus hydriques du sol.